Genre :
Chanson-Swing-Rock
Membres du groupe :
Erwan R1 Wallace (guitare, chant),
Nicolas Grosso (guitares),
Bertille Fraisse (violon, chant, synthés),
Ville d’origine :
Sète
Si pour certains la vie est, ou n’est pas un petit grand fleuve tranquille, la vie de R1 Wallace (Erwan Naour pour l'état civil) est un long canal plein d’écluses… Et comme le disait Pierre-Paul
Riquet, le constructeur du Canal du Midi mourant quelques kilomètres avant d’atteindre Sète et sa Méditerranée rêvée, écluser est nécessaire quand on se bat contre des hauts et des bas et des bas
et des hauts, à eux la plaine sétoise !
Après s’être brûlé sur les planches de très nombreuses scènes, le cofondateur du groupe « Les Hurlements d’Léo » nous revient toujours avec le poing fermé, mais cette fois-ci sur un
médiator.
Après X années de concerts en France, en Europe et dans un monde presque entier, il est donc sur Sète de retour avec un nouveau projet baptisé Wallace.
Sa rencontre avec Bertille Fraisse lors d'une collaboration musicale en 2013 sera déterminante dans l'élaboration de ce projet. Celle-ci l'encourage dans sa volonté de monter un répertoire plus
personnel ou ses mots et sa voix trouveront en écho une ambiance filiale de musique de chambre.
Pour cela, elle lui présente son frangin de conservatoire Nicolas Grosso, brillant guitariste nourri à Brian Setzer et tenant Django Reinhardt pour Maître. R1 leur amène, à eux instrumentistes
horspairs, sa poésie brute de coffre. Et le mariage est réussi. Un grain de voix qui ferait passer le papier de verre et la toile émeri pour du velours ou de la soie, tout en laissant une place à
chacun, chacune de ces textures.
« Je supplie la lame qu’elle soit bien tranchante cette fois... »
Ce premier album de Wallace, commence comme finit l’Etranger de Camus…Camus l’homme de la révolte et de l’absurde. Un album de chanson française puisqu’on y parle la langue de Rabelais,
« Mon cul » ou celle de Prévert « C’était toi » et bien d’autres. De Villon à Brassens...
De la chanson française avec une couleur sonore inimitable, quelques grammes de rage, de tendresse, du violon, des guitares manouches ou énervées, des synthétiseurs, Wallace a de la gueule et du
chien. Vous prendrez du coup, ce premier opus en plein museau…
Wallace ne rêve que d’une seule chose, vous embarquer avec eux.
Voilà, Wallace !
par Esteban di Marco
Wallace accompagnera la classe de CE1-CM2 d'Etsaut sur la chanson créé avec R1 Wallace lors de sa venue dans le cadre du dispositif "La Fabrique à Chansons" coordonné par la Sacem et
Ampli.
Durée : 1 heure
Participation libre mais nécessaire
Lieu : chapiteau
Nicolas Marsan (comédien)
Valérie Marsan (musicienne/comédienne)
Fleuves / AlgéRita raconte le couple en deux histoires-miroirs. Des retrouvailles heureuses au bord de l'eau du fleuve / un amour impossible, empêché par des barbelés, des murs aveugles. Les personnages sont chacun de nous. Les lieux sont nos ici et nos ailleurs. Les deux histoires sont liées par les choix que les sentiments nous poussent parfois à faire. Elles sont traversées par la musique live (duo harpe / Guitare) et la poésie de Mahmoud Darwich.
EXTRAITS
Fleuves : Oui, j'ai rencontré une femme. Une femme d'eau. Certains hasards sont surnaturels. Des kilomètres d'autoroutes et de rails nous séparaient mais elle aussi était faite de fleuve. Et elle me voulait. Alors je suis reparti, pour elle, vers elle. Je voulais son lieu à elle.
AlgéRita : Un jour, et c'est déjà hier, j'ai rencontré Rita dans l'innocence de nos jeux d'enfants. Elle m'est apparue à l'ombre d'un olivier, à se désaltérer après une course effrénée dans nos vignes sans barbelés. Elle m'a tendu un verre d'eau. Nous avions 8 ans et pensions toujours les avoir. Entre Rita et mes yeux, toute une vie.
Durée : 45 minutes
A partir de 7 ans
Tarifs : 8 € - 5 € pour les 12-18 ans et étudiants - gratuit pou les - de 12 ans
Lieu : chapiteau
Ajnab a dû quitter son pays. Il vit sur un terrain vague. C'est un exclu, un marginal. Il survit grâce à la vente des objets qu'il récolte dans les déchetteries. Son seul moment de bonheur : écouter sa boîte à musique, mémoire de son enfance. Un jour, sa boîte à musique se casse. Ekheeri, forgeron de musiques, lui sauvera la vie : elle lui montrera que la musique naît de chaque objet amassé dans sa brouette.
Spectacle musical et burlesque
Durée : 45 minutes
A partir de 3 ans
Tarifs : 8 € - 5 € pour les 12-18 ans et étudiants - gratuit pou les - de 12 ans
Lieu : chapiteau
Yannick Jaulin est un artiste français singulier, capable d’embarquer dans son univers aussi bien le public de la salle paroissiale de Rochetrejoux en France profonde que celui des Bouffes du Nord à Paris.
Irrévérencieux, libre, explorateur de formes nouvelles dans son art, humoriste ou poète, il est aussi créateur et directeur du Nombril du Monde, une expérience artistique unique en milieu rural. Il multiplie les expériences avec des musiciens et des artistes de tous horizons. Il est comédien, a joué Forêts de Wajdi Mouawad dans la cour d’honneur du festival d’Avignon. Il est auteur d’albums pour enfants, de contes musicaux et de spectacles joués par d’autres. Il a eu une carrière de rocker assez localisée, mais inoubliable.
A l’origine et au centre de tout : un grand conteur…
Parler, disserter, digresser sur la langue.
Parler de l’histoire du français, de sa fabrication siècle après siècle.
Parler de ma langue maternelle, de l’éradication des patois.
De diglossie et de bilinguisme noble ou pas.
D’avoir fait de l’humiliation la norme pour imposer le français.
De notre monolinguisme si spécifique, de notre héritage de la révolution française qui fait des « autres » langues des outils de la contre révolution.
Parler de ma fascination pour le français, cette langue sortie de sa gangue barbare pour devenir la langue mondiale, prenant la place du latin. Langue vernaculaire raboutée aux XVIe et XVIIe siècles. Une racine latine par ci, un suffixe grec par là : on lui greffe ces lettres de noblesse, lui invente des ancêtres antiques, une étymologie illustre. Le français des cours d’Europe, de la diplomatie mondiale. Langue internationale du baisemain et bientôt du french kiss. Corsetée et liposucée par l’Académie française pour en retirer les scories populaires, l’héritage de Rabelais, comme l’écrivait Claude Duneton, le regretté corrézien dans son livre Parler Croquant.
Las, une langue mondiale chasse l’autre. Le français se noie dans l’anglais à tous les étages : on googelise, où on twitte, où on Like. Le chinois est à l’affut.
Le français se soulève pour un « i » enlevé à oignon. On a la langue bien implantée, qui nous bat dans la poitrine.
Et pourtant, elle se réinvente bien au-delà de ses gardiens de musée.
Le français est jardiné et même retourné dans les jardins ouvriers de banlieues proches et carrément lointaines (celles du Québec ou de Kinshasa).
Dans Ce que parler veut dire, Bourdieu disait à quel point la langue dominante, du pouvoir, légitime ou ostracise l’autre. Parler, c’est se soumettre au jugement –linguistique donc social – de l’autre. Il disait la violence symbolique du langage.
Je continue à fouiller l’identité, mon identité.
Il y a urgence pour moi à parler de langue, de langues maternelles.
De ce qui reste de la mienne, comme outil poétique pour musser mes yeux dans les ailleurs du monde.
Yannick Jaulin
Accompagnement musical et composition par Alain LARRIBET
Ce multi-instrumentiste passionné connaît bien la Vallée d'Aspe quand il accompagnait son père et les bêtes à l'estive.
Durée : 1 heure
A partir de 10 ans
Tarifs : 8 € - 5 € pour les 12-18 ans et étudiants - gratuit pou les - de 12 ans
Réservations au 06 84 01 62 81 ou sur info@festival-phoniesbergeres.fr
Lieu : L’Étable
Tribal Poursuite en sextet (basse, batterie, percussions, saxophones, trompette) explore les compositions originales de Jmi Achiary toutes teintées d'Afrique et de Jazz !
Quelques titres revisités de John Coltrane, Keiko Jones et Mongo Santa Maria viendront compléter le tableau en Noir et Blanc de cette soirée spéciale aux Phonies Bergères !!
Il paraît qu'une mini fanfare est au programme... Suspens !!
Avec :
Jmi Achiary : batterie, congas
Sébastien Charrieras : basse
Mathis Polak : saxophones ténor, alto et sopranino
Jean Loup Siaut : guitare électrique
Olivier Gay : trompette
Christophe Urbanski : percussions afro
Entrée libre
Lieu : Chapiteau
D'un rêve à l'Autre, d'une fanfare à des mots en transe, d'une danse à des notes bleues de Jazz et des bulles d'Afrique,
Il était une fois une Java des Voisins !
Avec :
- Sébastien Charrieras : basse
- Mathis Polak : saxophones ténor, alto et sopranino
- Jean Loup Siaut : guitare électrique
- Olivier Gay : trompette
- Christophe Urbanski : percussions afro
- Yvon Nana Kouala : danse et mots en danse
- Jmi Achiarry : batterie, congas, crieur de mots
Un peu partout dans Jouers...
Fredo joue de la guitare comme un orchestre, Kif de plein d'instruments incongrus. Jamais allés au conservatoire mais revisitent les tubes du classique !
Durée : 1 heure
Tarifs :
8 € - 5 € pour les 12-18 ans et étudiants - gratuit pour les - de 12 ans
Lieu : Chapelle de Jouers
Lecture : Alain CHANIOT sur des textes de David BLAZQUEZ
Musique :
Accordéon : David BLAZQUEZ
Guitare : Michel DEDIEU